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"KOMBI SONSGA" SINIGNASIGUI DONNE LA PAROLE AUX ENFANTS DEMUNIS DE ZAGTOULI POUR S’EXPRIMER A TRAVERS LA PEINTURE

 

 

Depuis 2016, le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes qui ont contraint environs 1,8 million de personnes à fuir leurs foyers. En septembre 2020, plus d’un million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays. Parmi elles se trouvent de nombreux enfants qui, avec leurs parents, sont obligés de recommencer leur vie dans des zones de refuge. Ces enfants sont souvent ignorés et leur voix n’est pas entendue.

Le projet “Kombi Sonsga” a pour objectif de donner la parole à ces enfants en leur permettant d’exprimer leur point de vue sur la situation de crise et leur condition de vie en utilisant l’art comme moyen d’expression. Les enfants, provenant tant des zones de refuge que des quartiers non lotis de Zagtouli, participeront à des activités artistiques telles que le dessin et la peinture sur les murs du centre SINIGNANSIGI. C’est une organisation socioculturelle qui existe au Burkina Faso depuis novembre 2006. Son siège est à Zagtouli. SINIGNANSIGI a pour objectif aidé la réinsertion socioprofessionnelle des enfants vulnérables à travers l’art, le parrainage scolaire, l’aide financière, la lutte contre les violences envers les enfants et la réinsertion des femmes démunies.

Nous savons que la crise que connait le Burkina Faso ne peut être résolue uniquement par les armes, mais par des actions de communications et sensibilisation. A travers le projet “Kombi Sonsga”, les dessins et peintures serviront de moyens d’introspection, de réflexion sur la situation des enfants en temps de crise et la résolution des conflits. Cette action permettra de créer un cadre permanent d’expression artistique des enfants démunis de Zagtouli à travers des actions similaires ;

Le but est de créer un cadre permanent d’expression artistique pour les enfants défavorisés, de développer leur confiance en eux, de renforcer leur solidarité et leur responsabilité, et de favoriser leur réinsertion. Le projet souhaite également sensibiliser l’opinion nationale et internationale à la situation des enfants en temps de crise. GONDE Ramata, qui a quitté son village depuis plus d’une année estime que « Les armes ne peuvent pas mettre fin à la guerre. Seul le dialogue autour d’une table peut résoudre cette tragédie ». C’est avec une profonde détermination et un espoir ardent, elle a gravé sur les murs ce message : « Dieu est Grand ».